Case depart [Libre]

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La journée semblait montrer qu'elle ne voulait pas être de bonne augure. Dans les rues à environ 50 mètres de la demeure des Okkar, tout était silencieux. Une brume épaisse digne des films d'horreur classiques était en suspend dans l'air, empêchant quiconque de voir plus loin que 5 mètres, si pas moins. Mais le plus effrayant en cette journée qui commençait plutôt mal, c'était sûrement le regard sombre que jetait Zaz, regardant l'extérieur par la fenêtre, assis sur un fauteuil de velour et de tissus richement orné dont la base était du bois sculpté. Heureusement, ses vêtements n'avaient pas autant de prestige, vu que les autres élèves allaient sûrement avoir un uniforme, histoire de passer inaperçu pour le peu de temps que leur cher fils traverserait les stationnements, les couloirs puis son dortoir. Entendant une voix l'aposthropher, le jeune prince poussa un grondement discret et partit pour le pensionnat.

Que c'était minable mais que c'était misérable ! Avec la même jalousie dans le regard, Zaz regardait les gens autour de lui, qui passaient près de la voiture sans le voir par les vitres teintées. Enfin, le véhicule s'arrêta non loin de l'entrée par les stationnements assez vides par l'heure matinale. Prenant ses valises et les appuyant contre une de ses épaules, le jeune loup-garou se mit à marcher dans le brouillard, l'air un peu perdu mais ne manquant rien en ses airs de prestige. Longeant ce qui lui semblait être une clôture de grillage, Zaz déboucha enfin à l'entrée. Quel silence, c'en devenait presque effrayant. Puis, enfin, un mur. Il le longea jusqu'à ce qu'il sente bien le métal froid dont était fait les portes. Ils auraient quand même pu allumer plus de lumières extérieures ! En plus d'une vision difficile, l'air était presque inrespirable par son humidité accentuée. Alors qu'il allait ouvrir ces si très chères portes, une d'entre elles s'ouvrit toute seule, plus précisement celle devant son nez. Une bonne porte en pleine tête, il s'en suivit un gémissement puis un grognement furieux. Tenant son nez saignant, Zaz ouvrit la porte d'un coup sec et aggripa l'inconnu par le collet, que ce soit un garçon, une fille, un étudiant ou un professeur... Il s'en fichait, manquant un peu de savoir-vivre par son enfermement depuis maintenant une bonne quizaine d'années.
- Excuses-toi ! Sur le champ !

Laito le regarda de haut, d'autant plus que le jeune homme qui avait aggripé son col était plus petit. Il fronça les sourcils et un des coins de ses lèvres se leva, un sourire en coin apparaissait, limite on put voir sa canine :

"C'est demandé si gentiment ! Qui êtes-vous pour me parler sur ce ton, ayez un peu plus de dignité, à en juger vos vêtements, vous êtes quelqu'un de haute classe, je me trompe ? En tout cas, c'est pas pour autant que je compte vous respecter, bien loin de là ... Pour moi, vous n'êtes qu'un élève en dessous de chaque être vampire d'ici ..."

Il renifla une légère odeur, pas très bonne, ou plutôt pas à son goût :

"Vous n'êtes pas un vampire ... Je pense que, par votre férocité, vous êtes un être raté des loups-garous ... Encore un de plus dans le pensionnat !"

Laito poussa le jeune homme face à lui.

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Étrangement, le dégoût était réciproque. Une odeur assez désagréable, jamais sentie auparavant, émanait de cette personne. Pas nécéssairement puante, seulement, c'en était impossible à décrire, ne ressemblant à rien d'existant, du moins, connus. Mais hormis cet étrange parfum, ce fut aussi la pointe d'une canine qui dépassait, qui attira son attention. Était-ce normal d'avoir des dents aussi pointues ? À moins qu'il ne se les taillait, mais cela l'étonnait, n'étant qu'une des hypothèses sortant du fouillis qu'était son âme embrouillée. Finalement, ce fut un coup qui le sortit de ses pensées, d'un général lunatique. Ce fut aussi à ce moment qu'il comprit une partie de la raison qui poussait ses géniteurs à l'envoyer dans ce pensionnat. Ça parlait de vampires, de loups-garous... Zaz n'avait jamais cru aux vampires, mais si sa propre race existait, alors pourquoi pas ? Mais en fait, rien ne prouvait que la sienne non plus existait, n'ayant jamais assister à une transformation ou un autre signe du genre. Lui-même n'était pas certain d'être mi-loup.
Grognant, serrant les dents et dardant son interlocuteur d'un regard noir, il était vrai qu'il inspirait un peu la férocité. Sentant un liquide chaud couler sur sa lèvre, il l'essuya d'un discret mouvement mais... Ça n'arrêtait vraiment pas de couler. N'ayant quasiment jamais, mais vraiment jamais, été blessé au cours de sa vie, les rares blessures qu'il se faisait ne s'arrêtaient de couler qu'après un certain temps. Tout cela eut pour effet de redoubler sa colère.
- Qu'est-ce que ça peut vous faire ? Je ne suis pas loup-garou et encore moins un raté ! Et si ce n’est que par ma férocité, c’est un peu un préjugé, n’est-ce pas ? Et vous ? Par votre arrogance, vous seriez vampire, c’est ça ?
Rééssuyant une dernière fois sa blessure, il reprit ses bagages de meilleures mains par le choc de la porte et grommela quelques mots ressemblant à : «C’est pas croyable… Où suis-je, dans un pensionnat ou un zoo pour créatures fantastiques ?». Il soupira et s'écarta d'un air légèrement lunatique et mécontent. Il se mit à chercher des yeux un plan, histoire de se repérer où un truc du genre… Au contraire de la plupart des êtres de sa famille, il n’avait pas hérité du sens de l’orientation.

Laito sourit, limite riant, il le regarda de dos :

"Encore un paumé ..." chuchota-t-il.

Il fit un signe de tête comme pour dire qu'il était désespéré :

"Bravo ! Je vous félicite, vous découvrez très vite les origines, mais vous n'êtes pas très futé ... La carte du pensionnat se trouve au dessus de l'acceuil !", dit-il en montrant du doigt le bureau de l'acceuil.

Laito, étant vampire, comme tous le monde le sait, chaque vampire bénéicie d'une bonne oreille. Il entendit ce que le jeune homme disait sur le pensionnat :

"Si vous n'êtes pas content, vous avez qu'à partir, je ne vous obligerez pas à rester !"

Il commença à rire:

"Et sachez aussi que si vous insultez les élèves, vous êtes mal parti pour finir en entier jusqu'à la fin de votre éducation !"

Le jeune éclata de rire :

*Comme tout élèves qui se respectent, on doit avant tous savoir qu'une alliance peut-être monté, pour tuer une personne, ou même pour lui enlever un membre du corps !*

Il croisa les bras, le sourire sadique aux lèvres.

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« "Bravo ! Je vous félicite, vous découvrez très vite les origines, mais vous n'êtes pas très futé ... La carte du pensionnat se trouve au dessus de l'acceuil !", »

Non, en effet, Zaz n'était pas le plus futé des loups mais souligner ses défauts le mettait sérieusement en rogne. Malgré sa colère, il n'eut pas réellement le temps de se fâcher car il lui semblait que ses propos hasardeux étaient vrais, ayant pour effet de le détourner momentanément. Ah ? Même si il ne le regardait pas, il sentait assez bien qu'il riait de lui et le méprisait. Mais cela semblait être une autre sorte d'humour, qui ferait une telle blague de cette manière et où était l'intérêt ? Il n'y crut pas ! Enfin... Il s'efforça. À moins que voilà le but de l'envoyer ici, le provoquer jusqu'à ce qu'il coupe des têtes... L'avantage tiré serait qu'il pourrait vivre librement, une fois libéré de son démon. Ah, pas mal... Ignorant le reste d'âneries que lui débitait le soit disant vampire, le jeune loup-garou regarda l'endroit qu'il lui pointait puis commença à s'y diriger. Mais qu'il l'énervait... Alors qu'il s'efforçait à l'ignorer, le second, aussi bruyant tel qu'il était, se mettait à rire.

«"Et sachez aussi que si vous insultez les élèves, vous êtes mal parti pour finir en entier jusqu'à la fin de votre éducation !"»

Et quoi encore, des menaces ?! Et puis... Cette haine venait-elle simplement parce qu'il avait réagi un peu trop violement ? C'était impulsif ! Azear s'arrêta et se retourna vers lui. Celui-ci avait les bras croisés et souriait d'un air assez effrayant, presque satisfait...

- C'est une menace ? D'où vient votre haine, simplement d'un geste délibéré ?

Il eut une sorte de grognement. Jamais il n'avait été autant dans l'ignorance, hormis qu'il avait été enfermé pendant ... Pratiquement toute sa vie, pour peu que cette poignée d'années ne comptaient pas beaucoup pour un loup-garou potentiel, ce qui était presque un antonyme de lui-même. Une drôle de douleur lui couvrit l'échine puis partit. Azear n'en fit rien, darda son interlocuteur d'un regard noir et eut une forte envie de violence, ne lui ressemblant en rien malgré qu'il soit un grand colérique. Serrant les dents, cela lui donnait un léger air courroucé.
- Ça en devient stupide, gardez votre arrogance pour d'autres !

Laito sourit en coin en fixant le jeune homme qui était retourné et qui regardait la carte du pensionnat. Il est clair que Laito n'allait pas laisser tomber son but, il comptait bien ce débarasser des Lycanthropes du pensionnat mais après avoir terminé son but principale, ceci dit, il pourrait toujours en tuer un seul, on sait jamais, pour lui, un de plus un de moins, on verra rien, ça ferait passer son temps, malgré ça, il voulait savoir comment aller s'en sentir le jeune loup-garou :

"Peut-être qu'il survivra, qui c'est ce que peux faire une bête raté ?", chuchota-t-il.

Son mépris pour les loup-garous étaient vraiment un défaut voir même, il était très "vampire's power !". Son sourire s'aiguisa et devenu de plus en plus visible :

"Je serais au première loge ... Un lycan qui traverse le parcours de la mort, et( qui fini par avoir la tête tranché, ou un bras en moins, remarque, il lui manque déjà un oeil, alors une autre parti du corps enlevé ne lui ferait rien !", continua-t-il en le chuchotant.

Il s'avança vers l'acceuil et croisa les bras :

"Mon arrogance ... Ma haine ... C'est mes qualités ! C'est pourquoi je ne suis en général sans pitié, toute fois, j'aime laissé quelque chance à certaines personne, pour leur laisser le choix de mourir ou bien de faire le parcours du combattant ... C'est un choix qui, bien sur, que je n'ai pas eu, hélas !"

Laito leva sa main et la serra très fort comme pour dire qu'il écrasait ceux qui ce mettront en travers de son chemin.

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Au contraire des autres loups-garous, Azear n'était doté d'aucun sens anormalement développé. Même que, entant qu'humain, il était assez faiblard et maladroit.
Alors qu'il allait faire la file pour s'enregistrer, la voix si familière du vampire retentit tout proche. Zaz se retourna avec une certaine mine surprise, il ne l'avait vraiment pas entendu venir, malgré que le jeune adulte soit plus corpulent que lui et pourtant, beaucoup plus silencieux. Son sourire aux crocs pointus, ses bras croisés et son regard trop moqueur à son goût, il y avait là de quoi détester cet être qui lui vouait une haine sans raison.

"Mon arrogance ... Ma haine ... C'est mes qualités ! C'est pourquoi je ne suis en général sans pitié, toute fois, j'aime laissé quelque chance à certaines personne, pour leur laisser le choix de mourir ou bien de faire le parcours du combattant ... C'est un choix qui, bien sur, que je n'ai pas eu, hélas !"

Sur ces derniers mots, le vampire leva sa poing et le serra très fort devant ses yeux. Azear, qui, au début, s'était montré assez agressif, perdit un peu de sa férocité et eut même assez peur. Les éclats meurtriers qui animaient les yeux du vampire en étaient presque effrayants... Sans le savoir, par l'instinct lui dictant qu'il allait sûrement avoir mal dans les quelques minutes qu'il allait suivre, Zaz mit ses deux mains devant lui comme pour éviter de recevoir un coup. Pas réellement devant son visage mais de manière à calmer les tensions. Déjà, il ne s'était même pas encore enregistré et quelqu'un lui tombait dessus. Il fronça légèrement les sourcils et prit un air ennuyé.
- Je... N'ai pas l'intention de mourir aujourd'hui.
Confus, Zaz remarqua que c'était maintenant son tour. Il s'enregistra en deux secondes et attendit qu'on lui donne les informations nécéssaires. Du coin de l'oeil, il pouvait encore voir le vampire. Il ne savait pas trop bien ce qu'il lui voulait mais la journée semblait s'éterniser. Il rajouta dans une voix plus basse, manquant de confiance.
- Ni à faire le... parcours du combattant.Il passa un de ses doigts sur son nez et prit une voix encore plus basse et enchaîna en rajoutant un certain mot qui ne manquerait pas de confirmer ses hypothèses farfelues. Vampire.

Laito sourit :

"Vous sentez la chair à 300 mètres à la ronde !", dit-il avec un léger rire.

Il s'assit sur les marches en fixant le loup-garou :

"Sachez que je ne me limiterais pas parce que t'es un nouveau ... Bien au contraire, je ne me gênerais pas à t'attaquer lorsque tu baisseras la garde ou bien que tu ne t'y attendra pas !"

Évidemment, ce n'était pas vrai, sinon Laito ne l'aurait pas dit, il aurait plutôt garder ça pour lui. Il croisa les bras :

*Décidément, c'est l'invasion de loup-garou ? Mais nous sommes une espèce supérieur à ces minables chien !*

Laito agrandit son sourire en regardant Azear qui était de dos.

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