L'arrivée de Karkhov

Une personne apparut à l'entrée du pensionnat, fatigué des 10 bornes à pattes qu'il avait fait de la ville la plus proche à ce pensionnat. Les cheveux mi-longs, retenus par dessus par un magnifique béret rouge avec une une faucille et un marteaux qu'il avait cousu lui-même, flottant au vent, le pantalon noir, très flottant, porté avec une chemise, imprégnée de sueur et de quelques gouttes de sang du chauffeur de bus qui lui demandait de partir, les manches retroussées, portant de son bras gauche un coffre à guitare et de l'autre un Katana un peux plus long que la normale, un sac de sport contenant les quelques affaires qu'il avait put prendre de sa dernière planque.

*...lutte finale... Eh mais je suis déjà arrivé? Cooooool*

Cette personne c'était Karkhov, tueur/assassin à mi-temps lycéen à ses heures perdues.

*Wahoo il est immense ce hall, je me demande combien de bonhomme on peut entasser dedans...*

Malheureusement pour lui le hall était désert, pas un chat, nada. Il posa donc son matos a terre et attendait que quelqu'un passait pour lui passer les clés de sa piaule

-J'espère qu'il vont m'en passer une bonne cette fois et avec des meubles...

Bien sur ses paroles se perdirent dans le vide du hall toujours aussi désert...

Séïne revenait de shopping et poussa la porte avec son épaule tellement elle était chargée de sacs et paquets même si son chauffeur et son portier porter aussi des sacs. Ils posérent les sacs puis le deux hommes partirent et Séïne s'assit sur un pouf. Quelques instants passérent et quelqu'un entra. C'était un jeune homme d'environ 17 ans, avec les cheveux longs retenus par un béret, un pantalon flottant et une chemise avec les manches relevées. Il portait un coffre à guitare, un sac de sport et un katana, ce qui intrigua Séïne.

*J'suis bête c'tun loup-garou, les loups-garous tuent parfois...*

Pour l'instant le jeune homme ne semblait pas l'avoir apperçue et parlait tout seul. Elle se décida à le rencontrer. Elle se leva et alla dans son dos et lui dit :

-Ne t'inquiètes pas, les chambres sont meublées.

Puis elle observa le katana.

-Joli modéle, et grand qui plus est, j'en est pleusieurs comme celui ci mais ils sont moins beaux...

Elle attendit sa réponse.

Karkhov ressentit un long frisson à ces paroles. Il se retourna et vit une jeune femme, brune, pratiquement aussi grande que lui et à peine plus jeune.

-J'ignorais que l'on vendait encore ce genre de sabres.

*Elle doit s'y connaitre un peux en armes blanches pour remarquer la différence de taille entre un sabre de Pei Mei et un katana ordinaire.*

Il regarda par dessus l'épaule de la ravissante femme qu'il avait devant lui et remarqua les montagnes de sacs qui étaient posés à terre.

Il montra d'un signe de tête les sacs.

-Tu veux que je t'aide à les porter?

Séïne eut un petit rire.

-Je ne sais pas si on en vends encore, je me fait faire mes katanas et autres sabres par un forgeron, j'ignore s'il en vend dans sa boutique.

Elle plissa les yeux pour détailler de haut en bas le jeune homme.

*Il n'as pas l'air méchant mais on dirait qu'il a des crimes sur la consciance, et pas qu'un seul à on avis...*

-Oh non pas la peine...

Elle claqua des doigts et une minie-vague se composa sous les sacs et se mit à voler.

-J'ai mon porteur.

Elle eut un petit sourire.

Karkhov regarda le porteur formé d'eau aller et venir avec les sacs de la jeune femme

*Elle est donc une élémentaire eau, c'est proche de mon élément ça.*

-Nan moi j'arrive pas à invoquer des porteurs, seulement des samurais de glace qui se cassent en un coup

Il regarda par terre et revit ses quelques bagages.

* Faudrait peut être que je trouve une piaule où je pourrai caser tout ça *

-Sinon tu sais pas s'il y a encore des chambres dispo? J'arrive un peux à l'improviste et j'ai donc pas eu le temps de réserver une piaule.

*Elément glace, sympa tout ça...*

-Et tu te transformes en loup, moi c'est en dragon.

En l'espace d'une seconde, Séïne se tranforma en un grand dragon bleu aux raies blanches, puis elle redevint humaine.

Elle eut un rire.

-Tu as eu une lettre je suppose, et bien dés que tu as eu ta lettre une chambre est libre pour toi. Je pense que ta chambre est dans le dortoir des garçons, en fouillant les listings hier j'ai vu qu'un certain Sergei serai avec un certain Roxas....

*Que j'ai d'ailleurs, pas rencontrer*

*impressionnante sa transformation est...*

-Ouais c'est bien moi. Karkhov ramassa ses bagages. Bon bah je pense que jvais essayé de me reposer après la longue marche que j'ai fait de la ville à ici. Sinon j'espère qu'on se retrouvera dans cet immense complexe.

Il se dirigea vers les escalier et salua de la main une dernière fois Séïne avant de monter les escaliers qui menaient aux chambres.

*Je me demande s'il y a un bar pas loin...*

-C'est vrai que c'est plus sympa ainsi. répondit Karkhov qui n'avait pratiquement pas remarqué qu'elle avait répondue à une de ses pensée.

Il regarda la vague passer avec ses bagages, et quand elle passa devant lui il prit le Katana que tenait cette dernière. Il préférait garder son sabre sur lui.

Peut à peut, en montant les escaliers, il remarqua que les escaliers étaient très larges.

*Sont vachement grand, il doivent être fait pour accueillir beaucoup de pensionnaires pourtant on dirait qu'il n'y a personne. *

-Il y a combien de pensionnaires ici ?

Séïne souria.

*Il n'a rien remarqué, c'est bizzarre !*

-Je sais pas, vers les 550....

Elle monta les marches puis l'attendit.

-Ah j'pensai qu'il y en avait moins. Ils doivent certainement être éparpillés dans cet immense pensionnat .

*550, c'est pratiquement la même populace que le bloodyship . Ferme-la Karkhy tu vas encore dire des conneries.*

Il la rejoignit au 1er palier

-Sinon tu viens d'où ?

-Ouai, faut pas croire mais il est super grand...

Elle soupira.

-Je suis de Tokyô et toi ?

Elle monta quelques marches.

*J'espère qu'il ne me demandera pas ce que sont devenus mes parents...*

Le mot "Tokyo" envoya un violent souvenir à Karkhov.

*Il revenait à peine du bloodyship, il était donc encore tendu, prêt à exploser n'importe qui pour un oui ou un non, et squattait un bar en sous-sol des quartiers chauds de la ville. Un vieux avec une barbe blanche et lissé, svelte avec les cheveux attachés en chignon s'engueulait avec une quinzaine de yakuzas armés d'armes à feux diverses. Dés que le 1er coup de feux a été tiré, il saisit son 9mn, envoya la table et la chaise vers les yakuzas et tira sur tout ce qui bougeait. A la fin il remarqua que tout les yakuzas se sont fait tué par le vieux. Ce vieux c'était maitre Pei Mei.

Il se retourna lentement vers Séïne, encore choqué par la scène qu'il venait de revoir, et dit

-Tokyo? J'ai dut y aller il y a à peine un mois.


Il marqua une pause avant de continuer.

-Sinon moi je viens d'un trou paumé en Russie, pas loin de la Corée et de la Chine

Ils étaient déjà arrivés au premier. Karkhov regarda le plan de l'étage.

*salle de cours
salon de détente
salle d'entrainement
infirmerie.

Les piaules doivent être au second.*

-En Russie ? Mon père y allait souvent...

Elle se mordit la lèvre.

*Qu'est ce qui m'as prit ><*

-Sinon, les dortoirs sont au second¨au cas où tu ne l'aurais pas deviné.

Karkhov continuait toujours de la suivre. Ils étaient arrivés à la moitié du 1er étage.

*Squatter la Russie? A part la vodka et taper des gens ya rien à faire dans ce désert glacial.*

Il regarda dans sa poche droite si ses faux-papiers étaient là.

*Manquerait plus que je les perde, ça m'a couté 3 mois de salaire pour que je puisse les avoir et venir ici*

-Tu bossais dans quoi avant de venir à Taiko?

*A quoi bon, il saura bien un jour...*

-C'est vrai, mais mon père adorait le froid...

Séïne se pinça la levre.

*Raaaah bakaaa Séïne ><*

Elle soupira.

-J'étais lycéenne mas je ne bossais pas, j'ai suffisament d'argent pour vivre jusqu'a ma mort...